


51 x 62 cm, 2021
Huile sur toile + vernis
Ada, gros sujet. J’ai essayé de retrouver ses traits, mais j’ai eu du mal.
Pour replacer le contexte, elle naît à Londres six mois après la bataille de Waterloo et la reine Victoria est couronnée quand Ada à 23 ans. C’est à 27 ans qu’elle invente le premier programme en repoussant l’usage prévu de la machine analytique de Charles Babbage. Elle continuera ses travaux en ouvrant la voie de la programmation informatique (le premier langage de programmation porte d’ailleurs son nom). En somme, c’était une femme brillante, pionnière de l’informatique, dans une ambiance de fin d’empire britannique aux accents steampunk : la giga-classe de l’espace. Il y a plein de ressources sur elle. N’hésitez pas à regarder, le personnage vaut le détour.
Mais le sujet dénote un peu du reste. Ça ne me ressemble pas vraiment de peindre des personnages historiques. En fait, c’est très contextuel. À l’époque, je travaillais à DGA MI, un centre à Bruz près de Rennes.
Face à l’augmentation des postes sur le site, de nouveaux bâtiments se sont construit et, coutume oblige, chacun d’entre-eux est baptisé avec un nom issu du monde de l’ingénierie.
D’où la suite logique : « Ada King » sort de terre ; qui est elle ? ; oh… ; oh ! ; ok, la giga-classe.