Démarche

Sur cette page je parlerais de mon rapport à la peinture et de mes choix en terme d’outils, de toiles, de pigments…
Elle est avant tout destinée aux personnes qui souhaiterais en apprendre plus sur ma démarche globale et ce que contiennent mes tableaux. Je n’hésiterais pas à parler de marques si ça a du sens pour moi.

Avant d’aller plus loin, je replace le contexte. Pour des raisons éthiques, j’ai aujourd’hui la démarche de réduire au maximum ma consommation de produits d’origine animale. Cela me met face à un certain nombre de contradictions dans plusieurs domaines (peinture à l’huile, à l’aquarelle, violoncelle…). Ainsi, il est important pour moi d’utiliser des alternatives végétales quand elles existent. Néanmoins, pour suivre mes passions, j’ai tendance à faire des compromis sur les valeurs auxquelles je crois. Ainsi, vous remarquerez sans doute des incohérences dans ma manière d’aborder ce genre de sujets. Comme tout le monde, j’avance à ma mesure et j’espère qu’on ne m’en voudra pas pour le chemin qu’il me reste à parcourir.

HUILE

Toiles

Mes deux premiers tableaux sont sur des planches de bois, mais je me suis rapidement tourné vers les châssis entoilés pour des raisons pratiques (plus léger, possibilité d’accrocher sans cadre, possibilité de faire des grands formats…).

J’utilise des toiles en lin pour une question de résistance à l’humidité.
Avant de peindre j’applique plusieurs couches de gesso (enduit pour protéger la toile qui permet également de lisser son grain).

Je ne suis pas au stade de fabriquer mes propres toiles et celles qui se trouvent sur le commerce sont apprêtées (« encollées » puis pré-enduites de gesso). L’encollage se fait à partir de colle de peau de lapin. Cette colle se retrouve également dans les pots de gesso classiques.
A partir du tableau « Hiver », je fabrique ma propre gesso avec pour ingrédients principaux de la poudre de marbre, de l’eau et de la « Cléocol ». Pour comprendre ce choix je vous propose de consulter leurs engagements.
Malheureusement, j’utilise encore des toiles apprêtées. Donc la totalité de mes peintures à l’huiles ne sont pas véganes. Et ce sera probablement le cas jusqu’à ce que je termine mon petit stock de toiles…

Pour plus de traçabilité, j’ai choisi de mettre des symboles à l’arrière de mes tableaux. Le lapin que vous voyez ci-contre sera présent sur tous mes tableaux qui contiennent des reste d’animaux (noir d’ivoire, gesso ou encollage). A vous de voir si vous souhaitez vous les procurer ou non.

Pinceaux

Les pinceaux sont également un sujet à creuser. J’en ai un certain nombre à base de poils de martres et de porcs. Je les utilisent encore car il ne sont pas usés mais j’en ai également en poil synthétiques et je m’engage à ne pas renouveler l’achat de pinceaux à base de poils d’animaux.

Peinture

Concernant la peinture, il y a deux sujets qui m’importent : la santé et l’origine des pigments.
Concernant l’origine des pigments, c’est plutôt simple. J’utilise ceux-ci :

  • Terre d’ombre naturelle
  • Terre d’ombre brulée
  • Rouge de Venise
  • Bleu de Prusse
  • Ocre jaune clair
  • Jaune permanent clair
  • Blanc de titane
  • Bleu de Sèvres
  • Rouge permanent moyen
  • Noir oxyde
  • Violet de cobalt

Jusqu’en 2017, j’utilisais du noir d’ivoire, fait à partir d’os brûlés.

Concernant l’aspect santé, je vous invite à lire cette page. J’évite les pigments à base de métaux lourds toxiques (notamment le plomb et le cadmium). Normalement, sous forme de peinture dans des tableaux (qui d’ailleurs sont parfois vernis) ils ne présentent pas de dangers. Cela-dit, la question du traitement des tubes usagés se pose. Donc j’évite ce genre de pigments.

Vernis

J’utilise un vernis brillant pour mes peintures à l’huile. Je fais ce choix pour avoir un meilleur rendu des zones sombres.

NUMÉRIQUE

Concernant le dessin numérique, j’utilise le logiciel « Corel Painter 2019 » et une tablette graphique « Intuos » de la marque « Wacom ».